Conclusion
L'étude du cycle de réplication du virus de la grippe H1N1 nous a permis de comprendre comment un virus infecte une cellule et comment il se propage dans tout l'organisme.
Cependent, notre corps produit naturellement des armes afin de se battre contre ces adversaires microscopiques. Le système immunitaire est très perfectionné, il sait identifier un virus ou une cellule infectée dans l'organisme et il peut les détruire dans la majorité des cas. Il peut, de plus, reconnaitre les virus déjà rencontrés: c'est le principe du vaccin. En confrontant notre corps à un virus anihilé, nous créons des cellules mémoires qui permettront une réponse immunitaire plus rapide en cas de contamination.
Les vidéos de propagation du virus permettent de montrer à partir de quel taux de transmission un vaccin est nécessaire pour endiguer une épidémie. Il serait absolument inutile de créer un vaccin lors d'une épidémie impliquant un virus peu offensif.
Nos simulations permettent également de mettre en évidence à partir de quelle couverture vaccinale une épidémie est stoppée: quel pourcentage de la population doit être vacciné pour que l'épidémie s'arrête.
Ces différents cas de figure peuvent être appliqués à chaque épidémie et permettent de prévoir le taux de vaccination nécessaire pour l'endiguer.
Cela nous a permis de mettre en évidence que la vaccination est une mesure de santé publique. Plus que de santé personnelle, elle permet de protéger le plus grand nombre.